Le gouvernement vient de communiquer son nouveau plan vélo. Dans un pays où la voiture reste reine, l’Etat prévoit ainsi d’investir 350 millions d’euros sur sept ans pour favoriser l’utilisation du vélo. Voici ce qu’il faut retenir des 25 mesures de ce projet ambitieux.
Il s’agit d’abord d’améliorer le réseau national de pistes cyclables. Avec le plan vélo, les régions les moins équipées de France pourront accueillir plus de cyclistes. Le plan prévoit aussi d’étendre le double sens des voies cyclables à toutes les routes limitées à 50 km/h. Aujourd’hui, seules les voies à 30 km/h sont concernées.
Le plan vélo vise également à mieux assurer la sécurité des usagers des deux-roues. Dès 2019, les premiers sas vélo feront leur apparition devant les feux tricolores. Ils permettront aux cyclistes de circuler dans un espace qui leur est réservé et qui les protège des voitures.
Autre initiative : l’immatriculation des vélos. Chaque jour, plus de 800 vélos sont volés en France, ce qui dissuade son utilisation. L’application du plan vélo obligera les bicyclettes neuves mais aussi d’occasion à être immatriculées pour faciliter leur suivi en cas de vol. Afin de s’attaquer au problème des vols, plus de stationnements sécurisés seront par ailleurs construits, en particulier à proximité des gares.
De plus, un forfait mobilité durable pourra être attribué aux travailleurs pour les dédommager de leurs frais de déplacement en vélo. La somme pourra atteindre un maximum de 400 euros sous forme de franchise de cotisations sociales et d’impôt. L’Etat montrera l’exemple dès 2020 en allouant 200 euros aux fonctionnaires.
Enfin, le plan vélo souhaite également changer les mentalités en proposant des cours de vélo dans les écoles primaires. Le but est de transmettre le goût du vélo et les règles de conduite aux plus jeunes.